Pollution

La lutte contre la pollution intérieure, un défi majeur de santé publique

La pollution atmosphérique se trouve au cœur des enjeux environnementaux depuis maintenant plusieurs décennies. Dirigeants des puissances mondiales et ONG internationales restent mobilisés en permanence face aux grands défis environnementaux pour contrer la menace qui guette notre planète. Ainsi, des colloques planétaires sont régulièrement organisés. Des documentaires sont diffusés sans répit pour appeler l’attention des citoyens du monde sur le « danger commun ». Des actions parfois spectaculaires de certaines ONG spécialisées dans la lutte contre le réchauffement planétaire nous interpellent… Cette veille dans la lutte contre le réchauffement planétaire rassure et est à encourager. Néanmoins, nous ne devrions pas perdre de vue un autre type de pollution moins visible, mais non moins dangereuse : la pollution interne.

Sommaire

La qualité de l’air externe meilleure que celle de l’air interne !

L’air interne comprend de l’air externe avec son degré de pollution auquel s’ajoutent des polluants internes. Les principaux polluants internes sont entre autres :

  • les composés chimiques comme le formaldéhyde présent dans la colle ou les composés organiques volatils (COVs) émis par les peintures, les produits d’entretien, les parfums d’ambiance… ;
  • le monoxyde de carbone qui résulte de la cuisson des aliments, des chaudières mal ventilées… ;
  • les moisissures observées dans la salle de bains, les toilettes, la cuisine… ;
  • les particules fines qui peuvent prendre la forme d’aérosols. Ces particules rendent malades les appareils respiratoires ;
  • les allergènes présents dans les poils des chats, des chiens ou dans les blattes ;
  • l’amiante contenu dans les matériaux de construction et d’isolation ;
  • le radon, présent dans les sols et dans les roches, inodore et incolore, peut provoquer des cancers de poumons.

La pollution de l’air intérieur est cinq fois plus élevée que celle de l’air externe

Selon l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur en France, la pollution de l’air intérieur est cinq fois plus élevée que celle de l’air externe. Or, 80 à 90 % de notre temps, nous le passons à l’intérieur. Nous sommes donc inconsciemment exposés en permanence à une pollution silencieuse et visible qui nous rend malades. La pollution de l’air intérieur tue 4,3 millions de personnes chaque année selon l’OMS. La pollution intérieure constitue donc un problème de santé publique à combattre ! Une prise de conscience s’impose à tous ! Nous sommes autant sinon plus exposés à la pollution à l’intérieur que dans les rues. En conséquence, des solutions efficaces doivent être apportées pour assainir l’air interne. Les conseils d’un spécialiste, les « matériels dépolluants » ainsi que la « biofiltration » seront d’un secours indéniable dans la lutte contre la pollution interne.

Un spécialiste pour se débarrasser de la pollution intérieure

Le recours à un spécialiste dans la lutte contre la pollution intérieure permet de repérer les polluants internes et de prendre de bonnes habitudes afin de ne pas polluer l’air interne. Certes, nul n’a besoin d’un spécialiste pour savoir que la fumée de la cigarette pollue l’air interne ! Mais, seuls les conseils d’un spécialiste peuvent permettre de prendre conscience que vous vous intoxiquez chaque fois que vous mélangez un nettoyant pour WC à de l’eau de javel. Le spécialiste pourra aussi vous aider à privilégier l’achat des produits respectueux de l’environnement.

Des « matériels dépolluants » pour un air interne purifié

Certaines entreprises ont innové pour aider à purifier automatiquement l’air interne.

Un système de purification d’air compris dans des fenêtres et façades conçu par la PME allemande Schüco devrait permettre de débarrasser l’air interne de 99,5 % des particules nocives pour la santé. D’autres innovations de la même entreprise permettent de ventiler, de déshumidifier ou de renouveler l’air compte tenu de la température ou du niveau de CO2 capté dans le local.
La start-up « l’atelier climatique » a également mis au point des meubles (un siège, une table de chevet et un élément décoratif) capables d’épurer de façon silencieuse et efficace l’air interne. Cette innovation a reçu le « coup de cœur » du jury des trophées Bâtiment Santé.

La « biofiltration », une technique non « labélisée »

Des « plantes dépolluantes » sont également proposées pour lutter contre la pollution intérieure. Des études scientifiques leur reconnaissent une capacité à diminuer la teneur de certains polluants internes, mais dans une moindre efficacité. L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur s’est donc refusé à délivrer un label « capacité d’épuration de l’air » à ces plantes. Néanmoins, c’est possible d’associer cette technique aux conseils d’un spécialiste ou à l’usage des « matériels dépolluants ».
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Simon

Écologiste, j'ai décidé de lancer ce blog afin de tenir informé la population sur les dangers que court notre planète !

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